Entretien philodendron : tous les secrets pour le chouchouter

Le philodendron, c’est un peu la star discrète de nos intérieurs. Avec son feuillage généreux, sa silhouette élégante et sa capacité à transformer n’importe quel coin en oasis urbaine, il fait craquer les amateurs de plantes... débutants comme confirmés. Mais derrière cette allure facile à vivre, se cache un besoin d’attention bien dosée. Car oui, l’entretien du philodendron demande quelques bons réflexes pour qu’il reste épanoui et plein de vitalité 🌱

Vous vous demandez où le placer, quand l’arroser, ou comment éviter les feuilles qui jaunissent sans prévenir ? Vous êtes au bon endroit ! Ce guide va vous donner des conseils concrets, simples et efficaces pour comprendre votre plante, anticiper ses besoins, et lui offrir un cadre de vie digne de ses origines tropicales.

L’idée ? Vous accompagner pas à pas pour créer une vraie relation avec votre philodendron, tout en gardant le plaisir au cœur de l’expérience végétale. Que vous soyez fan de la variété Brasil, Pink Princess ou d’un classique grimpant, on vous partage ici tout ce qu’il faut savoir pour un entretien aux petits soins 💧🌞

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À retenir ✅

• 🪴 Lumière douce, jamais directe : placez votre philodendron dans un coin lumineux sans soleil brûlant. C’est la clé pour un feuillage éclatant et en pleine santé.
• 💧 Arrosez avec modération : attendez que le sol soit sec en surface avant de sortir l’arrosoir. Ni bain de pieds, ni sécheresse prolongée !
• 💨 Ambiance tropicale indispensable : humidité entre 60 % et 80 %, brumisations, billes d’argile… Il aime quand l’air est moite, pas sec.
• ✂️ Un peu de taille = beaucoup d’effet : supprimez les feuilles abîmées, taillez pour guider la croissance et pensez à bouturer pour partager.
• 🌱 Substrat aéré, drainage assuré : mélangez terreau, perlite et écorces pour éviter l’asphyxie racinaire. Et rempotez tous les 2 à 3 ans.
• 🐾 Toxique pour les animaux : gardez-le hors de portée des boules de poils ou optez pour des plantes alternatives si besoin.
• 📅 Adaptez les soins aux saisons : fertilisation et arrosage plus fréquents au printemps-été, repos et vigilance en automne-hiver.

Votre philodendron vous le rendra au centuple si vous respectez son rythme… et ses petites préférences 😉🌿

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Choisir le bon emplacement 🌞

Lumière : un équilibre entre clarté et protection

Le philodendron adore la lumière douce et indirecte. Imagine-le sous la canopée d’une forêt tropicale : baigné de lumière filtrée, jamais exposé directement au soleil. C’est exactement ce qu’il faut lui offrir chez vous.

• Lumière idéale : placez votre philodendron près d’une fenêtre orientée à l’est ou au nord, où la lumière est abondante mais tamisée.
• À éviter absolument : les rayons directs du soleil (surtout en été) qui peuvent brûler les feuilles, les rendre ternes ou même les tacher de brun.
• Pièces adaptées : salon lumineux, salle de bain bien éclairée, bureau avec baie vitrée. En revanche, évitez les couloirs sombres ou les coins sans fenêtre.

Température et courants d’air : l’ennemi invisible

Le philodendron est une vraie frileuse 🥶. Originaire des zones tropicales, il a horreur des températures extrêmes et des courants d’air.

• Température idéale : entre 18 °C et 26 °C toute l’année. Il peut tolérer un peu moins, mais pas en dessous de 12 °C.
• Zones à éviter : ne le placez jamais près d’une porte d’entrée, d’une fenêtre ouverte en hiver ou d’une climatisation. Les variations brusques le stressent.

Arrosage : ni trop ni trop peu 💧

À quelle fréquence arroser un philodendron ?

C’est la grande question que tout le monde se pose… et pour cause ! Le philodendron n’aime ni avoir les pieds dans l’eau, ni mourir de soif. Il faut donc viser un équilibre subtil entre fraîcheur et drainage.

Voici les principaux facteurs qui influencent la fréquence d’arrosage :

• La saison : en été, la plante pousse activement, donc elle boit davantage (environ 1 fois par semaine). En hiver, elle se met au ralenti : 1 arrosage toutes les 2 à 3 semaines peut suffire.
• Le type de substrat : un mélange bien drainant sèche plus vite qu’un terreau compact. Si votre sol contient beaucoup de perlite ou d’écorces, adaptez la fréquence.
• La taille du pot : plus le pot est petit, plus le substrat sèche vite.
• La température ambiante : plus il fait chaud, plus ça s’évapore… logique ! 😉
• L’humidité de l’air : dans une pièce sèche, la plante perd plus d’eau par évapotranspiration.

Comment détecter les signes d’un excès ou d’un manque d’eau ?

Le philodendron sait se faire comprendre quand l’arrosage n’est pas au top. Il suffit de savoir décrypter ses signaux !

🔎 Trop d’eau ?

• Feuilles mouchetées de taches brunes ou noires
• Tiges mousses ou base du tronc molle
• Racines noires et pâteuses : alerte à la pourriture !
• Feuilles qui tombent malgré un sol humide

Réaction à adopter : suspendez les arrosages, rempotez dans un substrat sec si besoin, et taillez les racines pourries si vous en voyez.

🔎 Pas assez d’eau ?

• Feuilles qui s’enroulent sur elles-mêmes
• Bord des feuilles brunissant ou craquant
• Feuillage globalement terne et retombant
• Substrat qui se rétracte et se décolle des bords du pot

Réaction à adopter : réhydratez en douceur avec un arrosage lent et progressif. Si le terreau est trop sec, trempez le pot dans une bassine d’eau pendant 15–30 min.

Gérer l’humidité ambiante 💦

Pourquoi le taux d’humidité est crucial ?

Le philodendron, c’est un vrai tropical lover. Originaire des forêts humides d’Amérique centrale et du Sud, il est habitué à une hygrométrie élevée. Chez nous, surtout en hiver avec le chauffage à fond, l’air devient beaucoup trop sec pour lui.

Un taux d’humidité idéal se situe entre 60 % et 80 %. En dessous de 50 %, il commence à faire la tête.

Signes d’un air trop sec :

• Feuilles qui brunissent sur les bords
• Pointes qui sèchent ou se recroquevillent
• Feuillage terne ou rigide
• Croissance ralentie

Astuces pour maintenir une bonne hygrométrie

Pas de panique, il existe plein de techniques simples pour créer un petit microclimat tropical à la maison.

• Brumisez les feuilles : 1 à 2 fois par semaine, surtout en été ou en hiver si l’air est trop sec. Utilisez de préférence de l’eau non calcaire ou filtrée.
• Installez un plateau d’humidification : mettez des billes d’argile ou des galets dans une soucoupe remplie d’eau sous le pot (sans que les racines touchent l’eau directement).
• Groupage de plantes : placez plusieurs plantes ensemble pour créer une mini jungle. Elles transpirent et augmentent naturellement l’humidité autour d’elles.
• Placez-le dans une pièce naturellement humide : la salle de bain (avec lumière), une cuisine lumineuse… c’est souvent le spot parfait !
• Utilisez un humidificateur d’air : c’est la solution la plus efficace si vous avez plusieurs plantes tropicales ou un intérieur très sec.

Taille et entretien esthétique ✂️

Quand et comment tailler un philodendron ?

Pas besoin d’être un expert pour tailler un philodendron. En réalité, c’est l’un des gestes les plus simples et les plus bénéfiques pour votre plante !

Pourquoi tailler ?

• Stimuler la ramification et encourager une croissance plus dense
• Contrôler la taille et l’esthétique de la plante
• Éliminer les feuilles abîmées ou malades
• Donner une forme harmonieuse, notamment chez les variétés grimpantes

Quand le faire ?

• Idéalement au printemps ou en été, pendant la période de croissance
• Évitez de tailler en automne ou hiver, car la plante est au repos

Comment s’y prendre ?

• Utilisez un sécateur bien désinfecté (à l’alcool ou à l’eau bouillante)
• Coupez juste au-dessus d’un nœud ou d’un œil pour favoriser une nouvelle pousse
• Ne taillez pas plus d’un tiers de la plante à la fois
• Retirez toujours les feuilles jaunies, tachées ou affaissées

Que faire des feuilles abîmées ou trop grandes ?

Pas de panique si une feuille vieillit ou présente quelques signes de fatigue. C’est naturel ! Mais certaines situations nécessitent une petite coupe.

Feuilles abîmées ?

• Coupez proprement la feuille au niveau de son pétiole
• Si seule une extrémité est brune, vous pouvez juste rogner la partie morte en suivant la forme de la feuille (avec des ciseaux propres)
• Vérifiez si le problème vient d’un excès d’eau, de lumière directe ou d’un air trop sec

Feuilles trop grandes ?

• Chez certaines variétés comme le Philodendron Selloum, les feuilles peuvent devenir énormes 😮
• Vous pouvez en retirer une ou deux pour aérer la plante ou adapter son volume à votre espace
• Faites-le de manière progressive, pas plus de 1 ou 2 feuilles par semaine

Entretien saisonnier : adapter les soins 🍂

Le philodendron vit au rythme des saisons, même en intérieur. En adaptant vos gestes à chaque période de l’année, vous favorisez une croissance harmonieuse, prévenez les problèmes et accompagnez votre plante dans son cycle naturel. 🌿

Voici un tableau clair pour visualiser les soins à apporter selon la saison :

En gardant le bon rythme au fil des saisons, vous offrez à votre philodendron un environnement stable et propice à sa longévité. Résultat : une plante en pleine forme, qui continue de vous émerveiller toute l’année 🍃✨

Cas particuliers : variétés populaires et leurs besoins spécifiques 🌱

Philodendron Monstera, Brasil, Xanadu, Pink Princess…

Le genre Philodendron, c’est un vrai univers à lui tout seul ! Derrière ce nom se cachent des variétés aux formes, tailles et exigences différentes. Zoom sur quelques stars incontournables... et leurs petits caprices 👀

🌿 Philodendron Monstera (souvent confondu avec Monstera deliciosa)

• Type : grimpant, grandes feuilles perforées
• Lumière : vive et indirecte, sinon les trous caractéristiques ne se forment pas
• Taille : impressionnante ! Prévoir de l’espace ou le guider avec un tuteur
• Entretien spécifique : adore être vaporisé, attention au manque d’humidité

🌿 Philodendron Brasil

• Type : grimpant à feuillage panaché vert et jaune
• Lumière : indirecte mais généreuse (la panachure disparaît en lumière trop faible)
• Croissance : rapide, parfait pour les suspensions
• Entretien spécifique : pincez les tiges pour encourager la ramification

🌿 Philodendron Xanadu

• Type : buissonnant, feuilles lobées très décoratives
• Lumière : indirecte moyenne à vive
• Taille : compacte mais dense
• Entretien spécifique : croissance plus lente, éviter les excès d’eau

🌿 Philodendron Pink Princess

• Type : grimpant panaché rose et vert foncé
• Lumière : forte mais toujours indirecte (le rose disparaît sinon !)
• Entretien spécifique : très sensible au sur-arrosage, préfère un substrat ultra drainant

Grimpant ou non-grimpant : adapter son tuteurage

Les philodendrons grimpants adorent s’élancer vers la lumière, comme dans leur habitat naturel où ils s'accrochent aux troncs d’arbres. Si on ne les guide pas, ils rampent ou retombent (ce qui peut aussi être joli !).

Quand utiliser un tuteur ?

• Pour les variétés comme Monstera, Brasil, Pink Princess, etc.
• Dès que la plante commence à développer des racines aériennes
• Pour éviter que les tiges ne s’affaissent ou ne s’emmêlent

Quel type de tuteur choisir ?

• Tuteur en mousse ou coco : imite bien l’écorce des arbres, favorise l’adhérence
• Treillis en bois ou métal : plus rigide, pour une esthétique différente
• Bambou ou tuteur torsadé : décoratif et fonctionnel

Substrat et rempotage 🪴

Quel terreau choisir pour un bon drainage ?

Le substrat, c’est la base du bien-être de votre philodendron. Une terre mal choisie, et c’est la porte ouverte aux racines asphyxiées, à la pourriture… ou au stress hydrique.

Le mot d’ordre : aéré, léger et drainant, tout en conservant un peu d’humidité.

Composition idéale (DIY friendly) :

• 60 % de terreau pour plantes vertes
• 20 % de perlite ou de pouzzolane pour l’aération
• 10 % d’écorces de pin ou de sphaigne pour retenir l’humidité sans colmater
• 10 % de fibre de coco ou de vermiculite pour garder une texture légère

Ce mélange permet aux racines de bien respirer tout en évitant les stagnations d’eau.

Alternative prête à l’emploi

• Terreau "plantes d’intérieur tropicales" ou "aroïdes" si disponible en jardinerie.
• Ajoutez quand même un peu de perlite ou de billes d’argile pour optimiser le drainage.

Quand et comment rempoter ?

Le rempotage, c’est comme un reset énergétique pour votre philodendron. Un nouveau substrat, plus d’espace pour les racines, une meilleure circulation de l’eau et de l’air… Ça change tout !

Quand le faire ?

• Tous les 2 à 3 ans, en moyenne
• Au printemps, en début de période de croissance
• Dès que vous voyez :
  • Des racines sortir du pot ou du trou de drainage
  • Un substrat qui met longtemps à sécher
  • Une croissance ralentie sans autre raison apparente

Étapes du rempotage :

1. Préparez le nouveau pot, légèrement plus grand (10–20 % max)
2. Ajoutez une couche de drainage au fond (billes d’argile)
3. Sortez délicatement le philodendron de son pot actuel (tapotez le fond si ça coince)
4. Dégagez un peu les racines, surtout si elles sont très compactes
5. Placez la plante au centre du nouveau pot, comblez avec votre substrat drainant
6. Tassez légèrement, arrosez abondamment, et laissez s’égoutter

Fertilisation : booster la croissance sans excès 🌼

Quel type d’engrais utiliser ?

Le philodendron est une plante gourmande... mais pas gloutonne. Il a besoin de nutriments pour soutenir sa croissance luxuriante, surtout au printemps et en été, mais attention aux excès qui peuvent brûler ses racines ou saturer le sol.

L’engrais idéal :

• Liquide, pour un apport rapide et bien assimilé
• Équilibré ou légèrement riche en azote : un bon ratio NPK est 10-10-10 ou 20-20-20
• Spécial plantes vertes ou aroïdes tropicales

À éviter :

• Engrais pour plantes fleuries (inadaptés)
• Apports trop concentrés (diluez toujours plus que pas assez)

Fréquence et périodes clés d’apport

Le cycle de fertilisation doit suivre le rythme naturel de la plante. Le philodendron a des besoins très variables selon la saison.

Période de croissance (printemps-été) :

• 1 fois toutes les 2 à 3 semaines avec un engrais liquide dilué
• Ou 1 fois par mois avec un engrais organique plus lent

Automne-hiver :

• On arrête tout ! La plante ralentit naturellement, inutile de la surcharger
• Si vous utilisez une lampe de croissance et que la plante reste active, vous pouvez maintenir un rythme très espacé (1x toutes les 6 semaines)

Bouturage et multiplication 🌿

Techniques de bouturage efficaces

Envie de multiplier votre philodendron ou d’en offrir une bouture à un proche ? Bonne nouvelle : cette plante est l’une des plus faciles à bouturer. Et c’est un vrai bonheur de voir une nouvelle pousse naître de vos mains !

Méthode 1 : bouturage dans l’eau

• Coupez une tige saine juste sous un nœud (le point d’où part une feuille ou une racine aérienne)
• Retirez les feuilles du bas pour ne garder que 2–3 feuilles supérieures
• Placez la bouture dans un verre d’eau (non calcaire), en veillant à ce que le nœud soit immergé
• Changez l’eau tous les 3–4 jours
• Les premières racines apparaissent en 2 à 3 semaines

Dès qu’elles atteignent 5 à 10 cm, vous pouvez transférer dans un petit pot avec substrat drainant.

Méthode 2 : bouturage directement en terre

• Préparez un petit pot avec un mélange aéré (terreau + perlite)
• Plantez une bouture avec au moins un nœud enterré
• Tassez légèrement, arrosez, et placez sous haute humidité (cloche, sac plastique perforé ou mini-serre)
• Gardez à la lumière indirecte et à température stable (20–25 °C)

Astuces pour une reprise rapide

Une bouture, c’est comme un bébé plante : elle a besoin de chaleur, humidité et lumière douce pour bien démarrer !

5 conseils pour booster vos chances :

• Utilisez de l’hormone d’enracinement (poudre ou gel) si vous plantez directement en terre
• Maintenez une température entre 22 et 26 °C
• Évitez les courants d’air ou les changements brusques d’environnement
• Vaporisez régulièrement autour de la bouture sans détremper le substrat
• Placez-la dans un endroit lumineux mais sans soleil direct

Cultiver un philodendron en hydroponie ou semi-hydro 💧🌿

Qu’est-ce que la culture en Leca ou perlite ?

Vous cherchez une méthode plus propre, plus moderne et tout aussi efficace pour faire pousser votre philodendron ? La culture en semi-hydroponie (aussi appelée "semi-hydro") est une excellente alternative au terreau traditionnel. Elle consiste à faire pousser votre plante dans un substrat inerte, comme des billes d’argile (LECA) ou de la perlite, avec un réservoir d’eau en bas du pot.

Avantages de cette méthode :

• Moins de risques de pourriture : les racines ne stagnent pas dans l’eau, elles absorbent ce dont elles ont besoin.
• Meilleure aération racinaire : idéal pour les plantes sensibles à l’asphyxie.
• Arrosage espacé et maîtrisé : vous remplissez simplement le réservoir quand il est vide.
• Très propre : pas de terre qui déborde, pas de substrat qui se compacte.

Substrats adaptés :

• LECA (billes d’argile expansée) : populaire, léger, facile à gérer
• Perlite grossière : très drainante, à associer avec un système de mèche
• Ponce, akadama, ou mélange ponce+perlite pour une approche plus technique

Adapter l’arrosage et la nutrition en hydroponie

Pas de terre = pas de nutriments naturels. En semi-hydro, c’est vous qui fournissez la nourriture… et ça demande un peu de rigueur.

Arrosage / gestion de l’eau :

• Utilisez de l’eau filtrée, osmosée ou au moins reposée pour éviter les dépôts calcaires
• Remplissez le réservoir dès qu’il est vide, sans le remplir complètement jusqu’en haut (2–3 cm suffisent)
• Rincez le substrat toutes les 4 à 6 semaines pour éviter l’accumulation de sels minéraux

Fertilisation spécifique :

• Utilisez un engrais hydrosoluble complet pour plantes vertes
• Appliquez-le à faible concentration (¼ ou ½ dose) à chaque remplissage d’eau
• Vérifiez régulièrement l’état des racines (pas de moisissures, pas de pourriture)

Prévenir et traiter les maladies 🛡️

Les problèmes les plus courants

Même si le philodendron est une plante robuste, il n’est pas invincible. Certaines conditions peuvent favoriser l’apparition de maladies, souvent liées à l’environnement ou à un excès d’humidité.

Voici les affections les plus fréquentes :

• Pourriture racinaire : provoquée par un excès d’eau ou un mauvais drainage. Les racines deviennent noires, molles et dégagent une odeur désagréable.
• Taches foliaires : souvent dues à des champignons ou bactéries. Petites taches brunes ou noires, parfois cerclées de jaune, qui s’étendent.
• Feuilles tombantes : signe de stress (sur-arrosage, sous-arrosage, changement brutal de température).
• Chlorose : jaunissement des feuilles lié à un manque de nutriments (souvent fer ou azote) ou à un excès d’eau.

Solutions naturelles et écologiques

Inutile de sortir l’artillerie lourde dès qu’un problème surgit ! De nombreux traitements doux, naturels et respectueux de votre intérieur suffisent largement à remettre votre philodendron sur pied.

Pour les maladies fongiques ou bactériennes :

• Savon noir dilué (1 cuillère à café dans 1 litre d’eau) à pulvériser sur les feuilles touchées
• Infusion d’ail : 2 gousses dans 1 litre d’eau, infusées à chaud, refroidies et vaporisées (action antifongique et antibactérienne)
• Purin d’ortie (faiblement dosé) pour stimuler les défenses naturelles de la plante

Pour la pourriture racinaire :

• Sortez la plante du pot, coupez les racines abîmées avec un outil désinfecté
• Laissez sécher à l’air libre pendant 12 à 24 h
• Rempotez dans un substrat très drainant et arrosez avec parcimonie les premières semaines

Pour renforcer la plante au quotidien :

• Pulvérisez une eau additionnée de quelques gouttes de vinaigre de cidre (antibactérien doux)
• Utilisez une solution à base de prêle (riche en silice) pour renforcer les tissus foliaires

Lutter contre les parasites 🐛

Cochenilles, thrips, araignées rouges : comment les reconnaître ?

Même en intérieur, votre philodendron peut devenir le terrain de jeu de petits envahisseurs. Heureusement, en connaissant les signes et en intervenant rapidement, vous pouvez éviter les dégâts !

🐞 Cochenilles farineuses

• Petites masses blanches et cotonneuses sur les tiges ou à la base des feuilles
• Aspect collant (miellat) sur les feuilles
• Feuilles qui jaunissent ou se déforment

🕷️ Araignées rouges (acariens)

• Petites toiles très fines au revers des feuilles
• Feuilles qui jaunissent, se dessèchent ou tombent
• Plus actives en atmosphère chaude et sèche

🦟 Thrips

• Minuscules insectes noirs ou transparents qui se déplacent vite
• Feuilles avec petites taches argentées, perforations ou stries
• Déformation des jeunes pousses

Traitements ciblés et bio

Pas besoin d’insecticides toxiques pour vous débarrasser des parasites. Il existe des solutions naturelles, efficaces et sans danger pour vous ni vos animaux.

Étape 1 : l’action mécanique

• Nettoyez les feuilles avec un chiffon humide ou un coton imbibé d’alcool à 70°
• Pour les cochenilles, retirez manuellement les amas blancs
• Douchez la plante à l’eau tiède pour déloger les insectes visibles

Étape 2 : les traitements naturels

• Savon noir (1 cuillère à café pour 1 L d’eau) : vaporisez tous les 2–3 jours pendant 2 semaines
• Huile de neem (en magasin bio ou jardinerie) : agit comme insecticide doux et antifongique
• Macération d’ail ou d’oignon : propriétés répulsives contre de nombreux insectes
• Terre de diatomée : saupoudrez légèrement autour du pot, agit comme barrière physique

Étape 3 : renforcement et prévention

• Gardez une bonne aération autour de la plante
• Évitez une atmosphère trop sèche : les araignées rouges adorent ça !
• Ne sur-arrosez pas, cela attire les parasites et affaiblit la plante

Philodendron et animaux domestiques 🐾

Est-il toxique pour les chats et les chiens ?

Malheureusement oui : le philodendron est toxique pour les animaux domestiques, en particulier les chats et les chiens. Comme beaucoup de plantes tropicales, il contient des oxalates de calcium sous forme de cristaux microscopiques qui peuvent provoquer de vives réactions en cas d’ingestion.

Symptômes en cas d’ingestion :

• Irritation buccale : salivation excessive, langue gonflée, gencives irritées
• Vomissements
• Difficultés à avaler
• Dans les cas graves : gonflement de la gorge ou détresse respiratoire (rare mais possible chez les petits animaux)

Alternatives non toxiques ?

Vous adorez l’allure tropicale du philodendron mais vous cherchez une plante sans danger pour vos compagnons à quatre pattes ? Bonne nouvelle : il existe plusieurs plantes d’intérieur non toxiques et tout aussi esthétiques.

Quelques suggestions safe & stylées :

• Calathea : feuillage spectaculaire, zéro toxicité
• Peperomia : compactes, variétés nombreuses, parfaites pour petits espaces
• Maranta (plante de prière) : visuellement proche de certaines variétés de philodendrons
• Chlorophytum (plante araignée) : robuste, idéale pour suspensions
• Fittonia : feuillage nervuré original, petite taille

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Le philodendron, c’est un peu le caméléon des plantes d’intérieur : esthétique, adaptable, généreux... à condition de respecter ses quelques besoins-clés. Lumière indirecte, arrosage maîtrisé, bonne humidité, substrat aéré et un brin d’amour régulier — voilà la recette gagnante pour une plante en pleine forme, toute l’année.

Que vous soyez novice ou collectionneur dans l’âme, prendre soin d’un philodendron, c’est aussi ralentir, observer, et se reconnecter à la nature. Et franchement, quoi de plus satisfaisant qu’une nouvelle feuille qui se déploie ? 🌱

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